Au nom du Président de la Transition, le Premier ministre Abdoulaye Maïga a donné le coup d’envoi de la Biennale Artistique et Culturelle Tombouctou 2025, dans une cité des 333 Saints en fête, symbole de résistance, d’identité et de vivre-ensemble.
C’est au nom de Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition et Chef de l’État, que le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a présidé la cérémonie solennelle d’ouverture de la Biennale Artistique et Culturelle Tombouctou 2025.
Placée sous le thème « La Culture, socle pour l’ancrage de la 4ᵉ République », cette édition s’inscrit pleinement dans l’histoire et l’âme de la mythique cité des 333 Saints, reconnue pour son héritage culturel, spirituel et pour l’harmonie qui caractérise le vivre-ensemble de ses populations.

La cérémonie a débuté par les mots de bienvenue du Président de la Délégation spéciale de Tombouctou, suivis du défilé hautement symbolique des 19 régions du Mali et du District de Bamako, illustrant l’unité nationale autour de la culture. Prenant la parole, le ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a salué la résilience des populations de Tombouctou, soulignant que Tombouctou 2025 sera la biennale de l’espoir, notamment à travers le retour progressif des touristes.
« Le Mali est debout », a-t-il martelé avec force.
Dans son allocution, le Premier ministre a rappelé que la biennale ne se limite pas à une simple célébration des arts et des traditions. Elle constitue un acte de mémoire et de résistance, une affirmation de l’identité profonde du Mali et un espace essentiel de transmission entre les générations. Il s’est également réjoui de constater que l’appel lancé le 31 décembre 2024 par le Président de la Transition, invitant les Maliens à revitaliser et célébrer leurs valeurs culturelles, a été largement entendu, d’autant plus que l’année 2025 a été décrétée année de la culture.
Cette édition de la Biennale célèbre la résilience et le vivre-ensemble, dans une atmosphère marquée par la présence des drapeaux du Mali et de ceux de la Confédération des États du Sahel (AES), en prélude à la deuxième session du Collège des Chefs d’État de l’AES. Moment fort de la cérémonie, une chorégraphie de 333 danseurs, rendant hommage aux 333 Saints de Tombouctou, a magnifié la vaillance, le sacrifice et la détermination des peuples et des leaders de l’AES.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement et d’invités de marque.

Une biennale sous haute sécurité
La cérémonie d’ouverture s’est tenue dans un dispositif sécuritaire renforcé. Les Forces armées maliennes (FAMa) et les forces de sécurité intérieure sont pleinement mobilisées pour garantir le bon déroulement des activités. Place désormais aux représentations artistiques et culturelles, organisées dans des salles de spectacle rénovées, dont celle dédiée à l’illustre Ali Farka Touré, symbole du rayonnement culturel du Mali.

