Même si le Fonds monétaire international (FMI) a révisé ses prévisions de croissance pour le Mali, projetant une hausse du PIB de 5,4 à 5,5 % en 2026, il a aussi salué les efforts des autorités de transition qui ont maintenu le cap de la rigueur dans la gestion du pays dans un contexte de résilience générale.
Selon l’institution de Bretton Woods, cette hausse est principalement portée par la reprise de la production aurifère et « l’amélioration attendue de la sécurité » dans le pays. Nous sommes loin des scénarii apocalyptiques récemment véhiculés à propos du Mali par des médias de la propagande impérialiste. Cette amélioration des indicateurs macro-économiques est aussi le fruit de la perspicacité et de la rigueur managériale du ministre Alousséni Sanou.
Malgré les effets des inondations, des attaques terroristes ainsi que l’impact socioéconomique des crises du carburant et de l’électricité, voire le différend avec la société Barrick Gold (qui vient de connaître une résolution à l’amiable), le Mali a réussi à maintenir le meilleur cap dans sa gouvernance avec des voyants qui virent progressivement au vert. Ainsi, pour 2026, il est attendu une croissance de 5,5 % en rapport avec une reprise de la production aurifère et une amélioration progressive des conditions de sécurité. Quant à l’inflation, elle devrait fléchir à 2,5 %, largement conforme à la norme communautaire de 3 % !
Des performances macroéconomiques « surprenantes » pour un pays sans cesse annoncé en faillite parce que plongé dans un tourbillon sécuritaire par ceux qui ne parviennent plus à abuser de nos richesses pour consolider leur puissance économique. Certainement qu’ils diront que c’est un chant du cygne (pour désigner la plus belle et dernière chose réalisée par quelqu’un avant de mourir, l’ultime œuvre remarquable d’un poète ou d’un artiste) d’un État qui va bientôt sombrer sous les sabres des terroristes maquillés en jihadistes.
Ce qui est sûr, c’est que la récente mission (en virtuel) du Fonds monétaire international (FMI)-gouvernement malien a mis en évidence des raisons objectives d’espérer sur une relance de l’économie malienne malgré un contexte de résilience financière, de conjoncture mondiale. Relative à un programme de référence achevé depuis le mois d’avril 2025, elle a permis aux parties d’évaluer les progrès accomplis par les autorités maliennes, notamment en termes de mise en œuvre des engagements convenus et de performances macroéconomiques. Grâce à la maîtrise et à la rigueur imposée par le ministre (Économie et Finances) Alousséni Sanou, le cap de la gouvernance efficiente est maintenu.
Ce « rebond économique » est étroitement lié à la valorisation des ressources naturelles du Mali, notamment l’or et le lithium. En effet, le Mali se positionne désormais comme un acteur majeur de la production de lithium en Afrique, avec une production cumulée qui pourrait atteindre 590 000 tonnes en 2026. Ce qui renforce significativement les revenus et l’influence de notre pays sur le marché mondial des métaux stratégiques. Ce développement minier est aussi générateur d’emplois et d’investissements locaux, contribuant à l’économie nationale.
Pour l’institution financière de Bretton Woods, la restauration progressive de la sécurité est aussi un facteur clé dans la reprise économique. « Le retour de la sécurité renforce la confiance des investisseurs et permet la relance des activités productives, notamment dans les secteurs miniers et agricoles », a-t-on souligné dans le rapport de mission. La reconnaissance par le FMI de cette dynamique, indiquent des observateurs, « valide les choix souverains du Mali en matière de sécurité et de politique économique ».
Le FMI apporte l’eau au moulin du gouvernement qui ne cesse de défendre que le Mali montre des « signes forts de redressement économique » avec un appui notable de ses ressources naturelles et une amélioration sécuritaire. Au-delà des chiffres, cette mission réussie du FMI a envoyé un message clair aux partenaires au développement, aux investisseurs et aux marchés : « le Mali tient le cap de la mise en œuvre satisfaisante des réformes et honore ses engagements malgré les chocs » !
N’empêche que ce n’est pas non plus le moment de dormir sur nos lauriers puisque, a prévenu le FMI, des risques subsistent, notamment en cas de dégradation sécuritaire ou de choc sur les prix des matières premières ! Sans doute qu’Alousséni Sanou y veille scrupuleusement !
Hamady Tamba

