SI NOUS VOULONS VRAIMENT LA PAIX !!!
Nous devons comprendre comment les groupes radicaux arrivent à recruter et pourquoi les populations rurales tombent entre les mains des groupes radicaux et en fin quelle stratégie adopter pour empêcher le recrutement au sein des communautés et comment faire se retourner les éléments capturés qui deviendront des sources de renseignements inestimable.
Tous d’abord de 2012 à nos jours l’hydre djihadistes continue à prospérer au Sahel malgré les opérations militaires (frappe, ratissage et bombardements aériens) c’est parce-que lorsqu’on neutralise un djihadistes 5 autres prennent sa place et le cycle continue il y’a une raison historique et culturel à cela, nos populations pastorales de culture et historiquement nomade qui vivent essentiellement d’élevages sont affectés par le réchauffement climatique depuis la seconde moitié des années 70 ou des sécheresse successif et meurtrier qui ont décimé le cheptel et installé une famine omni présente au Sahel. Dans les années 2000 nous avons atteint le point culminant du réchauffement climatique, plusieurs éleveurs assistent impuissant face à l’épidémie et la sécheresse qui déciment les troupeaux aggravant l’extrême pauvretés cela accentue les conflits entre agriculteurs et éleveurs au centre et au nord du la pays zone pastorales par excellence. Les populations pastorales et nomade qui n’ont plus de moyens de subsistance se retrouve dans le dénuement total sans perspective sans avenir professionnel et ne connaissant rien d’autre que l’élevage existentielle pratiqué depuis des milliers d’années, l’État par son absence à favoriser l’installation d’un sentiment d’abandon et de marginalisation au sein des populations des zones reculés, aucune politique n’as été entrepris par les pouvoirs passé pour fixer et organiser ces populations. Les années 2000 c’est aussi la décennie où les groupes extrémistes du FSI Algérien se sont installés au Nord du Mali sous les yeux des autorités qui n’ont pas réagi et les ont laissé faire du trafic et des enlèvements d’occidentaux contre rançon, notre pays était devenu le repère des Djihadistes dès cette instant ces groupes ont infiltré les communautés pauvre en situation de vulnérabilité exacerbé des zones reculés et propose de petit boulot au jeune dans la restauration et dans le transport de carburant et de nourriture, en 2012 quand la Libye tombe le MNLA lance sa guerre les groupes radicaux avait donc le choix entre soutenir le MNLA pour avoir un territoire qui fait deux à trois la France où combattre le MNLA au côté de l’État centrale ce qui serait un vrai semblable car un État ne peux pas avoir un groupe djihadistes comme Allié la suite vous la connaissez.
Les groupes terroristes ont trouvé un terreau fertile et ils l’exploitent assez bien à leurs avantages.
(EXTRÊME PAUVRETÉS ; SENTIMENT D’ABANDON ; CONFLIT INTER-COMMUNAUTAIRE ; FRUSTRATION LIÉ À DES PROBLÈME DE JUSTICE MAL GÉRER A CAUSE DE LA CORRUPTION AU SEIN DE L’APPAREIL JUDICIAIRE, LES ABUS DE POUVOIR DES AUTORITÉS REPRÉSENTANTS DE L’ÉTAT DANS LES ZONES RECULÉES etc…)
A cela s’ajoutent les nombreux jeunes qui à cause de l’absence de l’État et son incapacité à faire régner l’ordre ont rejoint les groupes radicaux pour se protéger contre les Abus de certains groupes armés signataires de l’accord d’Alger dans leurs Zones notamment dans le Gourma centrale et toutes la zone des trois Frontières.
1 PRÉSENCE DE L’ÉTAT :
La stratégie à mener est milliaire bien sûr mais elle est surtout politique il faut réorganiser l’État de manière à ce que les populations éloignées de sentent partie intégrante de la république, de manière à ce qu’ils sentent la présence de l’État et qu’ils jouissent des mêmes droits devant les juridictions.
2 RÉSOLUTIONS DES CONFLITS INTER-COMMUNAUTAIRE :
Il faut aider les populations pastorales et nomade à avoir d’autres moyens de subsistance tous en favorisant les conditions pour le développement de l’élevage moderne et digitaliser le secteur. Il faut une bonne gestion des aires de pâturages, la multiplication des puits et des châteaux d’eau dans les zones reculés et une gestion efficientes des points d’eaux et de toutes les ressources hydrauliques, il faut dégager des couloirs de transhumance et encadré la création et la distribution des terres agricoles tous en investissant massivement pour moderniser l’agriculture et créer des infrastructures routières pour faciliter le transport des produits agricoles et leurs écoulement sur les marchés.
3 LA JUSTICE :
Il faut une justice juste et équitable dénuée de toutes considération politique, religieux, affairistes, partisanes ; bannir la corruption au sein de la justice et rendre les procédures judiciaires plus souple et plus rapide dans les zones reculées pour empêcher les groupes radicaux de se substituer à l’état en rendant une justice rapide et parfois plus équitable qui les fait passer plus juste que l’État aux yeux des populations.
4 LUTTÉ CONTRE LES ABUS :
Il faut que l’État sévi face au abus de pouvoir des représentants de l’autorité (Administration, préfecture, Mairie, police, gendarmerie etc. ..) mais aussi et surtout il faut que l’État par sa présence empêchent certains groupes armés signataires de commettre des abus pouvons poussé certains dans les bras des radicaux pour se protéger.
5 EXTIRPER LES JEUNES DÉJÀ AU MAIN DES DJIHADISTES :
Il faut organiser un DDR Spécial pour les groupes radicaux, négocier avec ceux qui veulent déposer les armes à fin de les faire se retourner du côté de l’État, avoir des sources de renseignements fiable et bien introduit pour en fin combattre ensemble ceux qui refusent de déposer les armes.
Il faut surtout trouver une solution à la situation des enfants talibés qui constitue un réservoir de recrutement des groupes radicaux, chose que nous avons déjà dénoncer et tenter d’attirer l’attention des autorités et les partenaires techniques depuis 2013 avec notre association Action jeunes Bourem AJB en abrégé nous y avons mener plusieurs action dans ce sens et avons documenter la disparition de plus de 120 enfants talibés qui du jour au lendemain disparaissent ou fuguent de chez le marabout et qu’on retrouvent soit dans les rues à faire des actes de banditisme ou sont recruter par les groupes radicaux plusieurs fois les FAMAS et barkhane arrêtent des enfants talibés avec des groupes extrémistes dont le dernier en date fut la dernière attaques de Sévaré des enfants de 12 à 15 employé comme guetteur, cuisinier ou kamikaze.
Abdel Kader Touré
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