Après quatre mois de détention préventive, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath est fixé, en partie, sur son sort. Car, le tribunal de la Commune IV a relaxé, ce mardi 11 juillet, l’activiste dans le dossier de « simulation d’infraction ». Cependant, il reste en détention dans une autre affaire.
Tous les accès au tribunal de la Commune IV sont bloqués. Les forces de l’ordre, matériels anti-émeutes, veillent à l’ordre. Les partisans de Ras Bath sont maintenus à environ 100 mètres des murs du tribunal. Tous les usagers motorisés et piétons sont déroutés vers d’autres passages. C’est dans cette ambiance que le tribunal a rendu son verdict dans l’affaire Ras Bath.
Placé sous mandat de dépôt le 13 mars dernier, Ras Bath a été amené, ce mardi matin, au tribunal à 9h45. Trente minutes plus tard, l’activiste est fixé sur son sort : il est relaxé sur l’accusation de « simulation d’infraction » pour ses propos sur la mort en détention de l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga.
L’information est donnée à ses partisans qui sautent et crient de joie. Certains se dirigent vers la prison centrale pour espérer le voir franchir le portail. Peine perdue. A 11h 30. C’est confirmé. Ras Bath reste en prison. D’autres charges pèsent sur lui dans un second dossier où il est poursuivi pour « offense au chef de l’Etat, atteinte au crédit de l’État, association de malfaiteurs… ».
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