Depuis décembre 2020, le Conseil national de transition (CNT) s’octroie une longue liste d’indemnité. Une illégalité pour laquelle, des membres de l’ancien régime déchu sont en prison. Le 25 avril 2024, le CNT vote une loi qui légalise le paiement de ses indemnités à ses membres. Mieux, la Loi rétroagit en couvrant le CNT depuis son installation. Un blanchiment qui fait grincer les dents à Bamako.

 Ainsi, la loi prévoit plusieurs indemnités pour les membres du CNT à savoir : une indemnité de représentation par mois, une indemnité spéciale pour les membres du bureau, une indemnité chauffeur pour les membres du bureau, une indemnité de session par jour de session, une indemnité de restitution par session ordinaire, une indemnité de logement par mois, une indemnité spéciale, une indemnité de monture, une indemnité de téléphone, une indemnité de responsabilité, une indemnité de sujétion et une dotation de carburant.

Aussi, l’article 5 indique que les présidents des commissions bénéficient en sus d’une indemnité de responsabilité, tandis que l’article 6 dispose que les présidents et vice-présidents des commissions perçoivent en sus une indemnité de sujétion. Quant à l’article 2, il précise que le Président du CNT perçoit une indemnité parlementaire mensuelle calculée sur la base de l’indice hors échelle et qu’il bénéficie en outre de fonds spéciaux.

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