Salon international de l’entrepreneuriat : L’AES veut s’intégrer économiquement

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement le Général de Division Abdoulaye Maïga, a présidé, le 18 novembre dernier au stade 26 mars de Bamako, l’ouverture de la première édition du Salon international de l’entrepreneuriat AES.

Sous le thème de : « l’Entrepreneuriat, facteur d’intégration et de développement économique des pays de la Confédération de l’AES ».

 Plus de 5 000 visiteurs ont répondu à l’appel, des délégations de l’AES et d’autres pays partenaires. Ce salon ambitionne d’être un catalyseur de changement et un accélérateur d’opportunités. Il constitue une initiative de coopération régionale et du développement inclusif. Il s’agit de promouvoir un entrepreneuriat national inclusif et innovant comme moteur de développement économique dans l’espace confédéral, d’offrir une plateforme régionale de valorisation de l’initiative privée, de mobiliser les partenaires techniques et les investissements privés autour de projets structurants, de contribuer à la création d’emplois durables et de richesses.

A en croire les organisateurs, l’activité va offrir un cadre de réflexion et d’analyse sur les obstacles à la création et au développement des PME, un espace d’échanges d’expériences et de bonnes pratiques entre les pays de l’AES, une plateforme de mise en relation entre porteurs, décideurs et investisseurs.

Dans son discours, Madame Oumou Sall Seck, ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’emploi et de la formation professionnelle a salué la forte mobilisation des jeunes entrepreneurs venus de toutes les régions du pays, porteurs de projets innovants, ainsi que sur l’engagement du secteur privé national dans une dynamique de croissance et d’investissement. Cette dynamique, dit-elle, s’inscrit dans la vision des plus hautes autorités, déterminées à bâtir une économie souveraine, créatrice de valeur et d’emplois, où l’entrepreneuriat constitue un pilier central du développement inclusif et durable.

Le Premier ministre a invité les entrepreneurs de l’espace AES à s’orienter davantage vers les secteurs porteurs tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’aquaculture, l’énergie, les technologies et les mines, dans un contexte où la sous-région et particulièrement l’Alliance des États du Sahel fait face à des défis cruciaux en matière de défense, de sécurité, de développement et de diplomatie.

 

Ibrahima Ndiaye