A New York, six présidents de la CEDEAO se sont réunis, ce jeudi, en marge de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Un sommet voulu par le président Alassane Ouattara pour obtenir la libération de ses 46 soldats détenus au Mali et considérés par Bamako comme des “mercenaires”.
-maliweb.net- Envoi au Mali d’une mission de Haut niveau composée des chefs d’État du Ghana, du Sénégal et du Togo. C’est la principale décision du sommet de la CEDEAO tenu à minima à New York, en présence seulement de six présidents sur les quinze de l’institution. Attendus à Bamako, mardi prochain, ces trois présidents dont deux – les présidents du Togo et du Sénégal – ont l’estime du colonel Assimi Goïta. Leur déplacement pourrait faire bouger les lignes dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens, considérés à Bamako comme des mercenaires.
Dans son communiqué newyorkais, la CEDEAO emploie des éléments de langage déjà entendus à Bamako. Les termes de « condamnation avec fermeté » ; de «chantage» des autorités maliennes, et de « libération sans condition » sont des éléments de différents communiqués d’Abidjan au fil de ce dossier. La Côte d’Ivoire a fini par reconnaître pourtant des « manquements et des erreurs de procédure » suite au déploiement de ses militaires dont des forces spéciales lourdement armés.
Dans ce « dossier bilatéral » selon Bamako, la CEDEAO entend se montrer intimidante. Cependant, elle est bien obligée de jouer la carte diplomatique. Surtout que la mission de l’ONU au Mali a clairement indiqué ne pas reconnaître ses militaires comme des Éléments nationaux de support (NSE). De plus, aucun ordre de mission ni aucune autorisation n’accompagnaient ces militaires.
Du reste, l’entente entre les deux pays frères doit être la boussole dans la résolution de cette crise. Il faut espérer que la mission des chefs d’Etat du Ghana, du Sénégal et du Togo parvienne à apaiser la situation pour le bonheur des deux peuples.
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