La plaie du Mali, ayons le courage de le dire, c’est aussi sa jeunesse. Elle est aujourd’hui sans identité avec zéro conviction, zéro vision. Elle est toujours au service des autres, jamais à son propre service.
Elle joue toujours les seconds rôles et c’est-elle qui fait le sale boulot (dénigrement, diffamation, injures). Que sais-je encore ?
Elle est manipulée, instrumentalisée, bafouée, humiliée. Elle a de son propre chef, choisi la compromission, les combines et les combinaisons, les manœuvres et actes mafieux pour assumer son existence.
Regrettable et bouleversant !
Quand elle est aux affaires, elle brille par un griotisme grotesque honteux au lieu d’un travail efficace.
Oui, les mauvaises habitudes ont la vie dure. « Chassez le naturel, il revient au galop. » Tel est le triste tableau de la jeunesse malienne.
Des médiocres forment des cercles et entretiennent leur business. Ils s’aiment et s’embrassent et tirent à boulets rouges sur l’autre brillante jeunesse (avec conviction) pour saper ses efforts et contribuer à sa chute. Quelle bassesse ! Quelle immoralité ! Quelle jeunesse !
Loin de moi l’intention de donner des leçons de morale, car je ne me considère pas comme un modèle. Encore moins une référence.
Cette position est le résultat d’un constat, constat d’échec de la jeunesse malienne qui refuse de combattre, mais qui joue au mercenaire.
Le Mali mérite mieux. Sa jeunesse aussi.
Demain, c’est déjà aujourd’hui.
Pardonnez mon impertinence !
Mohamed Attaher Halidou
Journaliste
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