À Washington, rien ne va, entre l’ambassadeur Sékou Berthé et son personnel. Les travailleurs ont décidé d’observer 120 heures de grève à compter de ce lundi 3 mars 2025. Une décision qui a réveillé le courroux du tout puissant ambassadeur. Par sa réaction, Sékou Berthé semble donner raison à ses employés qui dénoncent les abus de pouvoir et harcèlements répétitifs à l’ambassade.
« Je voudrais vous remercier d’avoir fait de moi une célébrité pendant ces 48 h.… ». C’est en ces termes que l’Ambassadeur Sékou Berthé s’est moqué de son personnel qui venait d’observer 48h d’arrêt de travail. Dans sa note en français et anglais adressée aux grévistes, il se félicite que son nom ait fait le tour de tous les réseaux sociaux. Et d’ajouter, sur le même ton moqueur : « J’espère qu’il y aura une prochaine campagne pour porter mon nom au-delà des cieux ».
En plus de retenues sur salaire comme le prévoit la législation malienne en cas de grève, l’ambassadeur Sékou Berthé a ciblé et suspendu, pour six (6) mois, des responsables de la grève. Une mesure « discriminatoire, nulle et non avenue », selon les grévistes qui estiment que la mesure n’a aucune base légale.
Dans une nouvelle correspondance, le personnel local de l’ambassade décide de reconduire son arrêt de travail. Cette fois, pour 120 heures à compter de ce lundi 3 mars. Le personnel justifie ce nouvel arrêt de travail par le fait qu’il n’a pas obtenu d’« apaisement » souhaité. Au contraire, dénonce le personnel, Sékou Berthé a « choisi une autre méthode préjudiciable au travail de l’Ambassade ».

Le personnel affirme vouloir un « règlement rapide » de cette situation par l’’arrêt des abus de pouvoir et harcèlements répétitifs. Mais à Bamako, il se dit que Sékou Berthé, à qui on a attribué le titre d’enseignant du Supérieur, avant de le propulser ambassadeur du Mali à Washington, est un « intouchable ».
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