Autobiographie émouvante de Aboubacrine #Assadek Ag Hamahady, Professeur de Math:

A deux ans, un infirmier m’a injecté un vaccin contre la poliomyélite périmé, ce qui après un coma m’immobilisa et me transformant en locataire du Point G pendant 10 ans, j’ai forcé malgré l’opposition de mes parents (ils ne voulaient pas que je souffre des harcèlements à l’école) la porte de l’Ecole Fondamentale de N’Tomikorobougou avec Mme Kah comme institutrice; pour aller à l’école je marchais à 4 pattes, jusqu’en 7ième année fondamentale de Darsalam, j’ai passé mes études secondaires au Lycée Askia Mohamed, avec deux ans de suspension suite à la grève de l’UNEEM de 1980; j’ai obtenu mon bac en 1983 avec 20 sur 20 en mathématique et mention bien avec une moyenne de 15,95 sur 20, ma bourse a été détournée au profit d’un enfant à Papa, malgré mon handicape j’ai été orienté à l’ENSup et j’ai fini cette école major de ma promotion avec 18 en mémoire dirigé par le Professeur Djoncounda Traoré, j’ai passé major au concours d”entrée à la fonction publique, pendant qu’on envoyait certains derniers à l’extérieur pour préparer leur thèse de doctorat, je faisais fonction d’assistant avec le diplôme de l’ENSup pendant 27 ans (temps passé par Mandela en prison de l’Apartheid), c’est en alternance qu’enfin j’ai pu soutenir ma thèse de doctorat sous la direction du Pr Daouda Sangaré.

De la première année fondamentale à ma sortie de l’ENSup j’ai été presque sûrement été premier de ma classe; j’ai passé ce parcours avec un papa instituteur qui a été victime du colonisateur, de Modibo Keïta et du CMLN, une brave mère avec 9 frères et soeurs, actuellement nous sommes 4 survivants dont ma soeur aînée, mon petit frère et la cadette.

Après plusieurs lettres j’ai pu arracher le logement de gardien, comme logement de fonctions où je cohabitais avec des rats.

A chaque rébellion ma famille est obligée de se réfugier, en 2012 c’est mon beau frère le Colonel Nouhoum Dabitao qui nous a exfiltré, notre complexe médical Allama a été pillé par les familles des militaires de Kati au vu et au su de l’Etat malien.

Il faut que les faux patriotes frelatés sachent qu’ils ont plus profité du Mali et malgré tout j’ai mieux servi le Mali qu’eux.

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