Quatre coups d’État que l’Afrique a connus de 2014 à septembre 2021. Jugé comme un crime dans les constitutions des pays, ces coups d’État ont permis de mettre terme en des régimes décennaux.
La révolution populaire au Burkina Faso en 2014, suivi d’un coup d’état contre le président de la transition. En 2017 Robert Mugabe de Zimbabwe est déchus après 29 ans de gouvernance.
Oumar El-Béchir quitte à son tour le pouvoir par un coup d’état au Soudan en 2019. Le colonel Assimi Goïta destitue Ibrahim Boubacar Keïta après 7 ans à la tête du Mali. Et en mai 2021 le même colonel fait partir le Président de la transition Bah N’daw.
« Toutes les dictatures finissent par tomber. Y compris celles qui se cachent derrière des constitutions et lois parodies de démocratie », a indiqué Abdoul Mbaye ancien premier ministre de Macky Sall dans un tweet, au lendemain du putsch contre Alpha Condé. Cette réaction de l’ancien Premier ministre sénégalais semble saluer le coup d’Etat le 5 septembre contre le président guinéen Alpha Condé.
Toutes les dictatures finissent par tomber. Y compris celles qui se cachent derrière des constitutions et lois parodies de démocratie. Le temps du réveil africain se poursuit. Certains y restent pourtant encore sourds et aveugles.
— Abdoul MBAYE (@AbdoulMBAYE2019) September 5, 2021
Tous ces présidents déchus sont partis presque pour les mêmes maux : l’insécurité, la cherté de la vie, l’injustice, la corruption. Selon Abdoul Mbaye, coups d’Etat ne sont rien d’autres que la poursuite du « temps du réveil africain ». C’est pourquoi l’ancien Premier ministre sénégalais aux dirigeants « encore sourds et aveugles » de savoir partir par la grande porte.
Cheick Hamala
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