N’oublions pas l’essentiel, il s’agit de trouver des stratégies et moyens durables de stabiliser notre pays. Pour cela, il y a la question fondamentale de l’autonomie politique qui reste la feuille de route des preneurs de décisions au Mali.
Certains “amis” devenus des adversaires vont tout faire pour nous distraire car c’est ce qui les arrange si le Mali reste dans la passivité diplomatique ou stratégique. Les discours teintés de menaces ne sont pas des sujets sur lesquels il faut perdre ses énergies. Ils sont la manifestation des paniques causées par la prise de conscience politique et de l’offensive diplomatique des autorités du Mali.
Nous sommes responsables devant l’histoire et surtout vis-à-vis des générations en ce concerne la question du nord du Mali. Voilà un aspect, un sujet incontournable des assises nationales car il traite de la souveraineté de notre pays.
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Nous n’avons pas la vocation de faire des confrontations médiatiques. Aujourd’hui, le peuple du Mali réclame sa dignité. C’est légitime et cela engage chacun et c’est ce qui determine le sursaut national. C’est pourquoi, il va au-delà, à travers les institutions internationales et nationales.
La diversion est une technique qui consiste à nous faire oublier nos vraies préoccupations. La question fondamentale est :
Comment libérer notre patrie de façon pérenne des malfrats armés et de ce séjour néocolonial ?
Aujourd’hui, si un seul pays, la France, s’identifie par la communauté internationale, elle se trompe encore et cela n’est pas nouveau. Si elle persiste à décider pour le Mali, elle n’a toujours pas compris les convictions actuelles des Maliens conscients.
Tâchons d’y penser !
Mamadou Bah Koné
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