Pour n’avoir pas défendu leurs droits et intérêts dans deux affaires dont il a été commis comme avocat, les héritiers de feu Mamadou Bagayoko, représentés par Boubacar Camara, portent plainte devant la justice contre Me Ousmane Aldjouma Touré. Ils lui réclament près de 400 millions de Fcfa à titre de réparation de préjudices subis.

« Faute professionnelle lourde qui a causé des préjudices incommensurables ». C’est l’accusation faite par les héritiers de feu Mamadou Bagayoko, représentés par Boubacar Camara, à leur conseil, Me Ousmane Aldjouma Touré. Celui-ci avait été engagé en 2001 comme avocat par Boubacar Camara et ses frères pour défendre leurs droits et intérêts dans deux affaires distinctes. Il s’agit des affaires opposant feu Mamadou Bagayoko à la Mairie du district de Bamako et la Mairie de la Commune III d’une part et d’autre part entre feu Mamadou Bagayoko à l’Union locale des femmes de Ouolofobougou Bolibana et la Mairie du district de Bamako.

La première affaire concerne l’annulation de la décision n°031-M-DB du 18 juin 2001 pour excès de pouvoir et la seconde en annulation de vente. « Au terme de la première affaire, le jugement n°33 du 15/05/ 2003 a été rendu par le Tribunal Administratif de Bamako. La seconde affaire a été l’objet de plusieurs répliques, renvois pour production de pièces, délibérés, rabat de délibéré réouverture des débats, pour finir par être renvoyée sine die à l’audience du 08/05/2003 pour non comparution de toutes les parties », détaille la plainte de Boubacar Camara, consultée par maliweb.net.

Contre toute attente et contrairement à la déontologie de la profession des avocats, Me Ousmane Aldjouma Touré n’a pas dédaigné user d’aucun droit de recours, s’insurgent les plaignants. Me Touré n’a usé de son droit de recours ni contre le jugement n°33 du 15/05/ 2003 du Tribunal Administratif de Bamako encore moins dans la procédure d’annulation de vente initiée devant le tribunal de Grande Instance de la Commune III du district de Bamako. Cette dernière affaire a, par négligence flagrante, été abandonnée sans connaître une quelconque suite à l’action entamée, déplore les plaignants.

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